Elsa Ménard, auteure, comédienne, metteuse en scène
Après une formation au cours Charles Dullin et à L’Atelier International du Théâtre, elle ouvre un atelier où elle poursuit sa formation avec Xavier Brière, Aziz Kabouche, Alison Hornus, Cécile Leterme… Actrice, elle joue dans une dizaine de créations, sous la direction d’Alain Illel, Michel Cerda, Xavier Brière, David Psalmon, Gil Bourasseau… et participe à plusieurs stages, notamment avec Dominique Ferret, puis à Dijon, pendant quatre mois, avec Robert Cantarella, Alain Françon, Philipe Minyana, Benoît Lambert, Christiane Cohendy, Seydou Boro, Marie-José Mondzain. Etudiante, elle travaille régulièrement au Département ressources humaines de la Sofres, ce qui lui permet d’être témoin de l’univers de grandes entreprises au moment des plans dit sociaux des années 90. Elle se forme également en réalisation vidéo, écrit des scénarii, travaille au sein de Canal + avec l’équipe du Journal de Moustic et comme iconographe dans la presse. En parallèle à l’écriture d’Euphémismes, une comédie française, elle créée La Compagnie Mange ta tête qui propose des petites formes pour bibliothèques comme La Mécanique des Anges, d’après Les Fables de La Fontaine, L’Atelier d’Alberto Giacometti de Jean Genet, Effroyables Jardins de Michel Quint. Encouragée par la DMDTS en 2006, elle aboutira l’écriture d’Euphémismes à la Chartreuse de Villeneuve-Lès-Avignon. Créée à Paris en 2009, la pièce est programmée lors du Festival Jeunes Zé Jolie en octobre 2009 et reprise au festival Re:medias à Confluences en mars 2010. La pièce est sélectionnée par le Collectif A mots découverts.
Olivier Boréel, comédien
Il se forme au Conservatoire national de région de Nantes, au Théâtre universitaire de Nantes entre jusqu’en 1997 et au C.D.N de Dijon-Bourgogne auprès de Robert Cantarella, Philippe Minyana et Alain Françon. Il joue notamment sous la direction de Lionel Monier dans L’alacade de Zalaméa de Calderon et L’arme à cœur d’après Monteverdi, dans Ajax de Sophocle mis en scène par Pierre Sarzacq, La Tempête de Shakespeare mis en scène par Patrick Pelloquet (T.R.P.L), L’homme de la lumière du jour d’après Stig Dagerman mis en scène par Chrystel Petitgas, Euphémismes, une comédie française mis en scène par l’auteur Elsa Ménard, Détails de l’infamie et Hapax mis en scène par Perrine Mornay et Fantine(s) d’après Victor Hugo mis en scène par Christelle Harbonn. Au sein de la compagnie La fidèle idée il est dirigé par Guillaume Gatteau sur des textes de Jean-Luc Lagarce, Peter Handke, Roland Dubillard, Wajdi Mouawad, Molière… En 2003, il fonde avec Anthony Moreau le Groupe Duende et crée les spectacles Tri-Potes, Dire double, La route court sans arrêt afin de faire se reposer les trottoirs, puis en 2011 participe au projet Tricheurs. En 2010, il est co-fondateur du Collectif Impatience, mutualisation des compagnies Groupe Duende, Maisencorepourquoipas et Stridence. Titulaire du D.E d’enseignement du théâtre, il encadre des formations pour le Théâtre 71 – scène nationale de Malakoff, le Studio-Théâtre de Vitry, l’Université de Nantes, le Fanal – scène nationale de Saint-Nazaire, l’École de théâtre l’Éponyme, l’association Vents et Marées…
Jérôme Buisson, comédien, professeur d’histoire de l’art
A suivi un parcours pluri-disciplinaire entre l’Institut d’Etudes Théâtrale et l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne où il est actuellement chargé de cours en histoire de l’art. Au théâtre, il commence sa formation avec Frédéric Fachena sur des textes de Kleist, Tchekhov, Feydeau, Fassbinder… et joue pendant 10 ans sous la direction d’Evelyne Herblin-Mathieu (Beaumarchais, Molière, Garcia Lorca…) puis d’Elsa Ménard dans Euphémismes, une comédie française. En 2009, il rejoint la compagnie Mange ta tête.
Thomas Laroppe, comédien
Son parcours l’amène à travailler des auteurs classiques et surtout contemporains. Intéressé par la théâtralité du mouvement, il évolue entre danse et théâtre. Il joue entre autres sous la direction d’Isabelle Esposito Penthésilée de bouche en bouche, Vieille nuit et Je suis morte ; d’Elsa Ménard Euphémismes, une comédie française ; de Mattias Groos Eighties ; de Yumi Fujitami Le Journal d’Adam, le Journal d’Eve ; d’Alberto Sorbelli Tragedia con intervallo ; de Sophie Girod Rose ou le cœur de Prince ; de Hauke Lanz Anticlimax de Werner Schwab ; de Mitsu Inoué Le babil des classes dangereuses de Valère Novarina… Il fait parti du collectif d’artistes, Souffleurs, commandos poétiques, créé par Olivier Comte. Il joue au cinéma dans Brodeuses d’Eléonore Faucher, Le dernier des fous de Laurent Achard, Mauvais gendre de Gilbert Merne, Blanche d’Éric Griffon du Bellay, Comment j’ai accepté ma place parmi les mortels de Mikael Buch, Si les papillons… de Stéfane Libiot… Titulaire du BAFA, il a travaillé auprès de différents publics dans de nombreux CVL et CLSH. Pour la mairie de Paris, Il a animé des ateliers Théâtre dans des écoles et des hôpitaux
Isabel Oed, comédienne
Après des études d’architecture et de langues, elle commence sa formation théâtrale en 1996 auprès de Stanislas Nordey, Alain Knapp, Pierre Meunier, Laurent Poitrenaux, Frédéric Leidgens, Zigmunt Molik, Nicolaï Karpoff, Guy-Pierre Couleau, Mamadou Dioumé… Actrice, elle joue sous la direction de Frédéric Leidgens, Michel Véricel, Muriel Vernet, Isabelle Esposito, Cédric Marchal ou encore Elsa Ménard dans Euphémismes, une comédie française. Elle participe à plusieurs créations collectives : Mes petites vertus et Venez voir la véritable histoire de Lulu et collabore régulièrement à des projets musicaux avec Der Zoologe von Berlin, Les Barbarins Fourchus, Johnny Staccato, Mad’âme Edwarda et se forme également au butô auprès de Sumako Koseki, Léone-Cats Baril ou Carlotta Ikeda.
Madeleine Mainier, comédienne
Ancienne élève du Conservatoire de Région de Strasbourg et titulaire d’une Maîtrise de Lettre Modernes, Madeleine Mainier travaille comme assistante à la mise en scène aux côtés de Didier Bezace de 1994 à 1997 pour notamment La femme changée en renard (Théâtre de l’Aquarium ; Théâtre de la Commune) et comme comédienne pour diverses compagnies en France et en Angleterre. Elle joue à Paris sous la direction de Laurence Février de 1995 à 2000 (Théâtre du Chaudron – Maroquinerie), conçoit et interprète deux spectacles dirigés par Laurence Février, La Visite de Merimée ; Histoire, histoires et un spectacle musical mis en scène par Sophie Cusset, avec le soutien du Théâtre du Nord à Lille : Berlinoiseries. Elle crée la Compagnie du Billet Rouge en 2003 et monte également une dizaine de spectacles d’ateliers pour le Théâtre du Nord, l’Université Catholique de Lille et la comédie de Béthune. Depuis 2010, elle intervient comme professeur d’interprétation à l’école de théâtre l’Eponyme, travaille comme assistante de Sandrine Anglade sur l’opéra de Gounod Le Médecin malgré lui ou L’Oiseau Vert de Carlo Gozzi et met en scène les spectacles de la compagnie de marionnettes Courant d’Art Frais.
Babacar M’Baye Fall, comédien
Formé au Conservatoire d’Art Dramatique de Montpellier, il apparaît dans les mises en scène de Georges Lavaudant Un songe (Hamlet), La Rose et la hache (adaptation Carmelo Bene d’après Richard III) de William Shakespeare et El Pelele de Jean-Christophe Bailly. Sous la direction de Luc Sabot il joue Derniers Remords avant l’oubli de Jean-Luc Lagarce ; de Sébastien Lagord Dans la solitude des champs de coton de Bernard-Marie Koltès ; de Jean-Claude Fall Clandestins d’Emmanuel Darley, La décision – Mauser de Bertolt Brecht ; de Moïse Touré Retour du Mali, Hommage à Léopold Sédar Senghor de Moïse Touré ; de Laurent Pigeonnat La tour de la défense de Copi. Dans Famille d’artistes et autres portraits d’Alfredo Arias et Kado Kostzer, dans la troupe du Théâtre des Treize Vents et avec Elsa Ménard « Euphémismes, une comédie française ».
Julien Ratel, comédien
Il se forme auprès de Giancarlo Ciarapica pendant plus de 3 ans, avec Cyril Jarousseau aux cours Simon et dans les ateliers du Théâtre National de Chaillot. Il joue à plusieurs reprises sous la direction de Giancarlo Ciarapica Le Théâtre ambulant Chopalovitch de Lioubomir Simovitch, Le Cercle de craie Caucasien de Bertolt Brecht et participe à la pièce d’inauguration du théâtre des Deux Rives en 2002 : La Nuit de Valognes de Éric-Emmanuel Schmitt. En 2009, il joue dans Euphémismes, une comédie française d’Esla Ménard. Dirigé par Caroline Le Tac, il joue dans La Nuit est aussi un soleil de Fernando Arrabal et Antigone de Jean Anouih. Ils montent ensemble Le Petit Chaperon Rouge, une version musicale revisitée par Caroline Le Tac du conte populaire, inspirée du théâtre masqué balinais. Il se spécialise en improvisation avec Patrick Leluherne (LIFI ligue d’impro) et rejoint l’équipe de Zapping le spectacle d’impro.
Gaël Rebel, comédienne
Après ses débuts à Marseille où elle joue Racine et Peter Handke sous la direction de Sélim Halik et Jean-Marc Fillet elle apparaît à Paris dans La seconde surprise de l’amour de Marivaux, le Fils de personne et demain il fera jour de Montherlant, La main passe de Feydeau, Huis Clos de Sartre. Elle aborde également l’écriture contemporaine avec Le Premier d’Israël Horowitz, Stabat Mater Furiosa de Jean Pierre Siméon, Euphémismes, une comédie française d’Elsa Ménard, Thérapie anti-douleur de Laura Forti et Héraclès de William Page mise en scène par Maria Machado. Elle joue Chloé dans les deux volets de Arrête de pleurer Pénélope à Paris, en tournée dans toute la France et au festival d’Avignon. Au cinéma, elle collabore avec Gilles Tillet, David Freymond et Cyril Manzini sur des formats courts et des séries. Elle est notamment l’auteur d’une série intitulée Les Solos et pratique la photographe d’artistes (photos de scène et de backstage de Nicolas Canteloup, Jérôme Daran, Ben, Alex Lutz, etc.).
Jean Bordé – musique
Après des études de piano classique au cours desquelles il découvre l’improvisation à 15 ans à la Dartington Summer School auprès de Keith Tippett, Jean Bordé se tourne vers la contrebasse. Il étudie la musique classique et contemporaine à l’Ecole Normale de Musique de Paris, apprend le jazz avec Jacques Vidal, puis se spécialise en tango avec Juan Jose Mosalini au CNR de Gennevilliers. Son attirance pour l’abstraction et l’exploration des timbres qu’offre l’archet, l’amène vers un travail axé sur l’improvisation sous toutes ses formes, du free jazz à l’improvisation libre issue de la musique contemporaine ou bruitiste, lui permettant d’amener la contrebasse à sonner de manière indépendante de sa facture classique.
Depuis 10 ans, Jean Bordé est un acteur actif de la musique improvisée à Paris, par le nombre de performances et l’engagement dans sa diffusion (programmation dans diverses galeries et squats). Il collabore aussi fréquemment avec d’autres expressions artistiques, ainsi les danseurs de Butô Atsushi Takenouchi ou Ayako Kato, le théâtre, les arts plastiques et comme compositeur de film (Ecole des Arts Audiovisuels du Fresnoy, festival de Rotterdam, Forum des Images), ses compositions étant principalement exécutées par lui-même aux piano, violon, contrebasse et percussions dans un soucis de dimension spectrale des sons.
Jean Bordé joue régulièrement (une soixantaine de concerts par an) avec les principaux improvisateurs européens tels Dan Warburton et le trio DIKTAT, Hans Koch, Ramon Lopez, soit à Paris ou lors de tournées. Il séjourne régulièrement au Japon où il explore d’autres univers musicaux.